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Le goût des glaces
éditions Carmina
Elvira Cristina Silva
publie un commentaire riche sur ce livre
au Portugal
dans la
Revista Educação inclusiva Vol.6 nº 1 - junho 2015
en juin 2015
On peut lire la traduction en français
de son article sur son blog, ici.
Merci Cristina !
Allez, je vous copie
la traduction :
La traduction,pour cher amie Anne Poiré:
"Un roman intense, immergé dans la nostalgie. Sa lecture tellement addictif intègre la réalité, nous nous sentons dans la première personne dans le caractère Emerald (de couleur de l'espoir) et aussi Stella (Star), une dualité dans la même identité.Il est avec elle que plongé dans son écriture sous forme de journal, il regarda à votre désespoir. "Je reste toute seul. Tout le temps. Mon silence m´ exaspère. "(...)" Ceux de mon âge ne souffrent pas " (p. 7).Le design évocateur appelle pour la lecture. Le couverture avec une adolescent qui se recherche difforme. Vos yeux psychiques ne laissent pas voir la réalité en miroir. Un mal-être, visible dans l'écriture pensées déconstruit à la recherche d'un sens à la vie. Ainsi, même en mauvais nous passons en revue les portes du caractère ou sentons intrusive que les lecteurs, à envahir les fruits de pensées souffrant.La présentation graphique, le format et les marges de pagination, de petits dessins de personnages, presque comme art et filiformes gribouillis que nous suivons dans notre quotidien, se référer à un cahier ou un journal écrit par un adolescent.En lisant les pages suivent un personnage dans un défi à la vie tourmentée par une mort prématurée de sa mère. Une mère parfaite, idéalisée avant la perte et d'un père brisé pour la privation qui se réfugie dans son atelier de peinture.Dans la recherche de sens pour la vie, elle nous donne des fragments de ce tournant autour de lui-même.Noir, indigo, rose, magenta, fuchsia, orange, peut être la couleur de jours, mais peut aller de feux d'artifice, les chiens et les loups ou les jours glissants, non jours calendaires mais les jours pleins de sentiments.Dans la comparaison de sa vie un défi d'un professeur différent "Un feutre que les autres profs n´auraient pas l'idée d'utiliser" (p. 25) «il y a encore quelqu'un, (...) qui me voit un peu." (p. 25), demande instamment la poursuite de son autobiographie, des affrontements avec l'histoire des ancêtres, secrets de famille, un scénario tragique de l'histoire française et allemande du XXe siècle.Dans sa recherche, explore le sens de l´arbre généalogique avec un sens de son existence, face à l'histoire et les ombres du passé de sa propre famille.Nous sommes confrontés dans le quotidienne des pensées. Dans le discours direct, un récit intime dans la voix d'un personnage de fiction (?), qui résonne incroyablement réel.Anne Poiré avec une écriture sensible, riche en mots, nous emmène dans les questions de développement, tels que l'anorexie, la boulimie, la mort, le passé et le présent. Une poignée se déplaçant vers la vie et de ses ambiguïtés."(...) Mercredi anthraciteVoilà qui appartient à l'histoire, et c´est mon passé.Hélas.Gorgée de toutes ces pages familiales, jamais je ne me rassasierai de pareilles informations. Chaque détail me bouleverse. (...) "(p. 104)Scènes d'un stade intime, la métamorphose témoin vit nous nous identifions avec si souvent.Un récit imprégné de saveurs différentes qui nous inspiré sur les faiblesses et les points forts, la question de la vie continue dans la tentative de survivre.
Elle m'écrit aussi
Avez-vous aimé l'article? Je pris l'essence du livre? Je ai adoré le livre. Bientôt envoyant un magazine. Bisous
Un message de C., reçu début juin 2015 :
L’histoire me touche beaucoup car, moi aussi j’ai quelques racines allemandes et ma mère est morte atteinte de la maladie d’Alzheimer alors qu’elle était internée dans un centre spécialisé…
Comme votre héroïne, j’ai détesté cette langue aux consonances trop dures …
Bref, il y a comme un écho dans l’air que vous avez composé.Et cet autre, reçu cette semaine,
fin mai 2015,
de M. :
J'ai beaucoup aimé ce roman. La présentation en est judicieuse, mais surtout, vous parlez très bien de l'anorexie. Une chose qui m'a beaucoup intéressée, c'est la psychogénéalogie. Toute l'histoire sur l'identité, d'une grand-mère morte, d'inanition, sous Vichy, internée en hôpital psychiatrique, la mère a des problèmes avec la nourriture, et les réactions de la petite : c'est vraiment bien vu. Ce roman m'a intéressée : il est bien documenté, bien analysé. Ce côté allemand, français, est inhabituel... Toute cette question de l'identité m'intéresse.
C'est un roman qui se présente
comme un journal intime,
celui d'Émeraude-Stella,
une jeune fille qui souffre : elle a perdu le goût des glaces.
Elle s'interroge sur son passé,
celui de sa famille,
l'histoire du XXe siècle également.
Avant-hier soir, écrivais-je en 2014,
sur le répondeur de mon téléphone portable,
j'ai découvert ce message :
Bonjour,
Je m'appelle E. (...)
On s'était rencontrées il y a deux ou trois ans,
et je vous avais dit que je faisais du théâtre.
Je vous avais acheté votre livre
qui s'appelle Le goût des glaces.
Cette année je suis en terminale,
j'ai une pièce à monter, à l'année, pour le bac.
Je dois la présenter à un jury,
et je voulais savoir si j'avais le droit de reprendre
des passages de votre livre pour faire mon sketch,
enfin ma pièce,
qui sera un monologue puisque votre livre est un journal intime.
Il est très approprié
puisque mon sujet, c'est l'enfance, le rapport à la mort,
les psychiatres et les psychologues,
donc c'est vraiment le thème de votre livre, il va parfaitement.
J'aime parfaitement la psychologie du livre et le rôle.
Je voulais savoir s'il était possible que je le joue pendant l'année,
et à la fin de l'année.
Merci de me rappeler.
Au revoir.Que dire ? Que répondre ?
Si vous saviez comme j'aime que mes romans deviennent scènes d'un théâtre intime, se métamorphosent, vivent d'autres vies que celles que l'on avait imaginées au départ...
Si vous saviez comme j'aime savoir que d'autres "Émeraude-Stella" prendront corps, donneront voix à mon personnage de fiction.
Si vous saviez comme soudain le bac me paraît passionnant, ouverture, aventure,
à offrir de nouvelles perspectives !
Merci à cette lectrice fidèle, qui,
deux ou trois ans après, réapparaît dans ma vie.
L'actualité de mes parutions étant ce qu'elle est...
je me dis que cette lectrice appréciera
peut-être également une autre jeune fille
à laquelle j'ai donné vie par les mots,
et dont la voix se fait entendre, dans un autre journal.
Je pense bien sûr à Jade Duparc
et à son amie du Lugubristan, Rimsasha,
les deux personnages principaux - principales ! -
dans le roman à paraître dans quelques jours
désormais sorti !
chez la même éditrice :
Ma correspondante
du Lugubristan
Un roman qui s'interroge sur
"C'est quoi l'adolescence ?"
"Qu'est-ce que c'est, être adolescent aujourd'hui ?"
Pour en savoir plus sur cette fiction inspirée de Malala,
qui vient d'obtenir le Prix Nobel de la Paix...
mais aussi inspiré par tant de jeunes filles d'aujourd'hui,
L'ouvrage est actuellement chez l'imprimeur.
Je l'aurai en décembre.
Patience ! On y est presque !
Il est désormais sorti !
page 20
Pour retrouver la page du site officiel d'Anne Poiré
qui évoque Le goût des glaces, cliquez là.
page 15
Chazay d'Azergues 2012
Chazay d'Azergues 2012
Et une autre page de ce blog qui parle de ce roman
et d'un autre de mes titres ?
Ah, et une page sur Anne Poiré et le théâtre ?
Allez vous promener par là...
J'oubliais de vous le dire !
Chez la même éditrice que Le goût des glaces
et Ma correspondante du Lugubristan,
vous pouvez lire aussi mon roman Papi Jeannot.
Une page du site historique d'Anne Poiré consacrée à ce roman, c'est là.
et sur ce blog, j'en ai déjà parlé, ici.
Pouilly sous Charlieu - Loire en fête 2014
Tags : Poiré, Le goût des glaces, éditions Carmina, Ma correspondante, Malala, Prix Nobel de la Paix, théâtre, lectrice, adaptation, anorexie, journal intime
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