• "Encore un suicide" et "Le goût des glaces"

    Ah les réactions des lecteurs : j'adore !

     

    Encore un suicide

    - éditions Kirographaires -

    et

    Le goût des glaces

    - éditions Le Verger des Hespérides -

     

    Il sera ici question d'une lectrice

    rencontrée par hasard,

    au gré des événements, une personne charmante...

     

    Elle m'écrit, ce matin,

    et je m'empresse de vous faire suivre son message,

    qui me touche profondément,

    et me confirme qu'écrire, c'est parler de chacun,

    de vous, de moi, de tout le monde.

     

    Même quand on invente...

    On ne crée jamais à partir de rien.

     

    "Encore un suicide" et "Le goût des glaces"

     

    D'un livre à l'autre, 

    un fil se tisse, des liens s'ébauchent,

    y compris dans vos propres vies de lecteurs.

     

    "Encore un suicide" et "Le goût des glaces"

    Détail d'une page du roman Le goût des glaces

     

    Voici le message - fort -

    découvert ce matin dans ma boîte à trésors électroniques.

     

    Antigone

    Vos livres. Premièrement, je ne les ai plus. Ils sont partis dans le sac de mon chéri, je lui ai demandé de les lire en espérant que vos mots le touchent comme ce fut pour moi.


    Encore un suicide. Touchant. Pas ce touchant avec une pointe de pitié ou de mépris. Ce touchant plutôt poignardant, giflant. Oui ! C’est cela ! Une gifle. J’ai pleuré au passage où vous racontez la cérémonie d’enterrement. J’ai été intriguée puis impressionnée de la façon dont vous avez réussi à mener votre livre sans même que l’on sache comment Magalie s’y est prise. C’est pour moi la plus grande question qui reste…  Roman, histoire d’un deuil, émouvante, bouleversante, renversante. Médecins inefficaces, j’y ai retrouvé les propos de ma sœur… Ah ! Ma sœur (...) Déterminée, première de classe, Emeraude Stella, n’avait plus le goût des glaces…


    Le goût des glaces. Vous aviez dit que j’aurais dû commencer par celui-ci, non. J’en avais un peu peur pour être honnête. J’y ai retrouvé des tics, des tocs de Gaïa. Prénom de déesse romaine. Passion cuisine mais jamais faim. Je n’oublierai jamais le son que j’entendais au loin quand, dans les toilettes, elle évacuait le peu qu’elle avait avalé…  Histoire avec la recherche des ancêtres passionnante, très intéressante. J’ai aimé et dévoré. (...)

     

    Décidément, j'aime moi aussi quand vous m'écrivez,

    chers lecteurs d'ici et d'ailleurs.

     

    Quand vous avez le goût des mots...


    Continuez à faire vivre mes textes

    par vos commentaires,

    qui jamais ne me laissent indifférente.

     

    "Encore un suicide" et "Le goût des glaces"

     

    Petit rappel : les éditions Kirographaires ayant fait faillite, vous ne pouvez plus désormais trouver Encore un suicide qu'auprès de moi-même...

    Pour Le goût des glaces, pas de souci, vous pouvez le commander dans toutes les bonnes librairies, et même directement auprès de l'éditrice... ou chez moi, si vous souhaitez une dédicace.

     

    Pour retrouver la page consacrée à Encore un suicide sur mon site historique, c'est ici.

     

    "Encore un suicide" et "Le goût des glaces"

     

    J'ajoute ce commentaire, aujourd'hui,

    22 octobre 2014,

    après la visite de Nina,

    qui a découvert mon écriture

    avec Encore un suicide :

     

    Votre livre, je l'ai lu, je l'ai relu, je l'ai rerelu.

    J'ai traversé toute la France pour vous rencontrer.

    Je voulais d'autres livres de vous.

    Ce livre, je vous l'ai acheté lors d'une exposition, à R.,

    mon frère venait de se suicider trois mois plus tôt.

     

    Je l'ai lu une première fois, pour savoir ce qu'il contenait.

    Il m'a parlé de moi, de nous.

     

    Il y avait tout ce qu'on avait vécu.

    C'était comme si vous aviez connu notre histoire.

    Mon histoire.

     

    Il y a tout, dedans.

     

    Et puis je l'ai relu : j'ai pleuré,

    ça m'a fait du bien.

     

    C'est important que des gens comme vous fassent des livres,

    mettent des mots, sur ça.

    Moi je lis, je n'écris pas.

     

    Et dans votre livre, je me suis retrouvée,

    on se sent coupable, on se demande pourquoi on n'a rien vu venir,

    surtout que j'avais partagé un moment avec lui

    juste quinze jours plus tôt...

     

    Et puis j'ai lu encore une fois votre livre,

    pour comprendre, saisir des trucs.

    Je sentais que je pouvais encore trouver de l'aide, dedans.

    Je l'ai encore relu,

    et c'était il y a trois ans

    et c'est comme si j'avais lu votre livre hier.

    Il est là, dans ma tête, il m'accompagne.

     

    Je ne l'ai prêté à personne, même si je l'ai recommandé :

    c'est intime, c'est mon histoire, finalement...

     

    Et puis je vous avais aussi acheté un livre pour mon petit-fils.

    Lorsque ses parents se sont séparés,

    nous l'avons eu, à la maison.

    Tous les matins, il venait sur nos genoux,

    et il nous racontait des histoires,

    tous les jours il prenait votre livre,

    et sur les tableaux, les sculptures, il disait :

    "Là c'est toi, papi et là c'est mamie,

    et là c'est maman, papa...

    et là c'est moi."

     

    Il a pris ce livre tous les jours,

    quand il était là, chez nous, c'est incroyable,

    et c'est aussi pour cela que je viens vous voir,

    pour vous acheter d'autres livres.

     

    En plus ma fille est institutrice,

    alors je sais qu'ici, je vais trouver de quoi lui faire plaisir.

     

    Certains jours,

    on est heureux d'avoir des lecteurs,

    de vrais lecteurs,

    de chair, de sang, de rire et de larmes,

    des gens qui vibrent face aux mots.



    Merci à vous tous,

    qui lisez mes livres ! 

     

    Et pour retrouver la page consacrée au Goût des glaces, c'est là.

     

     

    "Encore un suicide" et "Le goût des glaces"

    page 34 - Le goût des glaces

     

    Envie d'ajouter, aussi, cette remarque : 

    mes livres sont considérés comme "pour adultes",

    pour la "jeunesse",

    selon qui les édite,

    ou dans quelle collection ils sortent.

     

    Ce message me confirme qu'il n'y a

    pas d'âge, pas de barrière, pas de frontière...

     

    Le seul vrai lien, c'est l'émotion.

     

    Et puis un article à partager :

    Encore un article à la maison de Mandrin Poiré Guallino

     

    Partager la joie de vivre de Patrick Guallino et Anne Poiré

    à Mandrin

     

    sur Mon43.fr, c'est là.

     

     Il y est aussi question de certains de mes livres...

     

    Et notamment :

    Leurs livres, à découvrir également à la Maison de Mandrin, évoquent tantôt la maladie d'Alzheimer, la schizophrénie, l'intolérance… mais avec tendresse et humanité, pour véhiculer un message d'optimisme. « Nous explorons toute la palette de la vie », poursuit Anne Poiré, « mais sous un angle particulier : comment remettre du soleil quand on se croit au fond du gouffre, comment sortir des spirales inquiétantes, à l'heure où la mode est à la sinistrose ».
    Objectif atteint ! L'allégresse dont sont empreints les sculptures, les tableaux et les ouvrages d'Anne Poiré et Patrick Guallino est contagieuse. Leur œuvre a des vertus thérapeutiques. Elle donne le sourire et fait du bien.

     

    Commentaire de Jeanjean - 4 août 2015

    Je viens de finir -encore un suicide....il est formidable ! Je l'ai beaucoup aimé ...

     

    Commentaire de Jean - 14 août 2015

    juste quelques mots pour vous dire tout le bien que nous pensons, Michèle et moi, de votre livre. Au-delà du seul hommage à une personne précieuse que nous avons, nous, trop peu connue, votre texte porte utilement témoignage d'une belle vérité que je vous avais entendue proférer lors de la cérémonie à l'église, (cérémonie que vous évoquez d'ailleurs avec beaucoup de tact) : Une personne qui se suicide est d'abord la victime d'une maladie. Maladie d'autant plus terrible et sournoise qu'on peut éviter de la voir.
    Les premières pages sont éprouvantes et pleines d'une tension admirable. Le portrait du Psy est ravageur, même si vous ne l'accablez pas, finalement. N'empêche..
    Et puis, je veux vous rassurer : vous vous inquiétez un moment de céder au pathos, à la surcharge verbale. Non, tout va bien. C'est noble et juste, c'est digne. C'est ce qu'il fallait.

     

    Commentaire reçu en octobre 2015

    Le livre du soir, je m'en suis saisie dès le matin pour ne plus le lâcher.

    Votre livre "encore un suicide" est un extraordinaire témoignage, intime, et aussi une réflexion très juste sur les failles du système de soin en France en regard des particularités de la maladie psychique.
    Mon exemplaire est crayonné, souligné, le trait plus ou moins fort, texte encadré, commentaires sur la dernière pages…
    Il trônera désormais dans la bibliothèque près du lit, et je le prêterai souvent sans doute. Je vais offrir le sien à X tout à l'heure, puisque j'en ai commandé deux.

    Au démarrage haletant, coup de poing dans l'estomac, confidences à brûle-pourpoint et tendres bras enveloppant Yohann...succède comme un bouquet final qu'on n'espérait plus : la rencontre avec le Dr Dupont.
        Le rendez-vous manqué comme on ne peine à imaginer que le sont en fait absolument tous ses rendez-vous. Rendez-vous avec l'absurde, comme sonne très largement la rencontre avec la psychiatrie, surtout lorsqu'on envisage le soin dans la dimension "durée". Le système est inapte pour répondre à l'urgence, de façon paradoxale parce qu'il fonctionne comme si on était toujours en situation d'urgence, de maladie aiguë.
        Absence de prise en compte de la maladie dans sa globalité: environnement au sens très large du terme, et temps, dans lesquels s'inscrivent la maladie.

    (...)

    J'ai noté au fil de mes réflexions qui accompagnaient les vôtres:
    * Plaidoyer pour une psychiatrie:
        * accueillante, humble, aimante.
        ** qui accepte de se remettre en question à chaque instant dans sa pratique,
        notamment en intégrant qu'elle peut apprendre de l'écoute de l'autre (patients, proches)
        *** habitée en premier lieu par la compassion, éduquée à l'écoute.
    * La psychiatrie n'est pas une spécialité comme les autres

     

     

     

     

    « Anne Poiré et Patrick Guallino dans Télérama"Les déjantés au volant" »

    Tags Tags : , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :