• Fragments autobiographiques (suite)

    Carcassonne...

     

    Carcassonne, derrière la cathédrale

    octobre 2022

    Fragments autobiographiques (suite)

     

     

     

    Claudine Kester Elghozi se pose des questions,

    quelqu'un pourra peut-être lui répondre ?

     

    Alors, bouteille à la mer :
    Photo prise devant la préfecture sur le boulevard Jean Jaurès à Carcassonne. Été 44 après le 07 juillet et avant le 23 mai 1945, quelle cérémonie ?

    Fragments autobiographiques (suite)

    La première c'est Jeannine Puesch, ensuite, la tête baissée Monique Poiré et Anne-Marie Poiré. Le gamin est Bernard Poiré.

     

     

    Mars 19

    J'en apprends encore un peu plus par B.K....

    Je reprends contact avec vous , je n'ai toujours pas mis le point final au récit de ma mère sur les expulsions qui s'est un peu corrigé encore et un peu enrichi de détails  !!!mais cette semaine j'ai reçu un coup de téléphone de Mme C. K.  : elle est en train de préparer quelque chose sur votre grand père et elle me demandait si j'avais la confirmation du fait qu'il avait bien fait partie d'un réseau de renseignements , car elle ne trouve rien à ce sujet, je lui ai répondu que j'avais noté cela , mais que je ne me souvenais plus  quelles étaient mes sources et je viens de me rendre compte que cela me venait de vous et vous m'avez dit à l'époque qu'il y avait des preuves mais je ne sais pas lesquelles , je ne sais pas si elle vous a contactée à ce sujet ....nous allons certainement nous rencontrer d'ici peu et pour ma part on m'a demandé d'élargir mes recherches à tous les expulsés du village, nous avons donc récolté aux archives de la Moselle les listes de partants, sur 9 trains différents en 3 jours ( votre grand père était dans le même train que ma famille , ils sont arrivés le même jour à BRAM et si ils ont eu l'impression d'être bloqués à Lyon comme le dit votre tante  , c'est que leur train a été le seul à rester sur une voie de garage sans que les passagers ne soient invités à en descendre et sans recevoir aucune aide ( les autres ont passé la nuit dans les halls de la foire exposition ) ma mère m'a précisée que ma grand mère n'a reçu de tout le voyage , aucun soin sinon un verre de lait donné par des scouts dans une petite gare plus au sud  ...je vais maintenant tenter d'obtenir les listes d'arrivées dans les différents départements . dans ces trains il n'y a pas que des gens de VAUX  mais à peu près tout le Val de Metz , par contre la liste des trains que je possède ne concerne que ceux qui étaient au départ de la gare de Metz pour les 3 mêmes journées il y en a d'autres au départ de Sarrebourg -Chateau-Salins  et pour toutes les expulsions jusqu'en 1941 cela représenterait 93 trains ! j'ai également résolu l'énigme du lieu où ils ont dormi à BRAM ma mère disait une minoterie et les gens de Lorry parlaient de halle du marché : en réalité , les halles de BRAM , étaient effectivement une ancienne minoterie ( avec donc un étage ) et si je n'en trouvais pas la trace c'est que celles-ci étaient devenues ...une salle de spectacle ! voilà je reprends donc mon travail là dessus , avec cette fois comme but une exposition en 2020 au village soit pour commémorer les 75 ans des retours ( si je peux disposer d'une salle en Mai ) soit pour commémorer les 80 ans des départs à l'automne . en attendant , j'avais tout interrompu pour préparer une petite exposition sur une semaine sur l'annexion ,de 1870 au lendemain de la liberation en 1918/19 ,au niveau du village seulement ! dépitée  que la ville de Metz n'aie pas jugé bon de commémorer  solennellement ce centenaire !!

     je vous tiendrai au courant de la suite ..... bonne soirée 

    B.

     


     Et grâce à C. K.

    ce document autographe concernant l'implication dans la Résistance de Gabriel Poiré :

    Fragments autobiographiques

     

    Les Poiré ont habité rue Chartrand.

    Fragments autobiographiques (suite)

     

    Ils logeaient au deuxième étage,

    et les enfants s'amusaient à attacher une pièce trouée à un fil, qu'ils remontaient lorsqu'un passant croyait avoir découvert un trésor.

    Fragments autobiographiques (suite)

     

    Fragments autobiographiques (suite)

    C'était donc le numéro 8

    de la rue Chartrand

    Fragments autobiographiques (suite)

     

    Hélas, les portes étaient fermées, je n'ai pas pu visiter.
    J'aurais aimé le faire !

    Fragments autobiographiques (suite)

     

    Pour retrouver la première page autobiographique concernant l'accueil à Carcassonne, et cette quête passionnante,  cliquez ici. 

     

    Et quelques pages de la ville aujourd'hui,

    associée à nos parapluies et ombrelles,

    en cliquant là. 

    Et ici aussi. 

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