• "Dessous les cintres"

    Tout tout tout vous saurez sur les dessous...

    des cintres.

    Dessous les cintres

     

    C'est une vie

    racontée à partir de vêtements,

    souvenirs,

    parfois très anciens...

    "Dessous les cintres"

    Une première lecture d'extraits

    à Saint-Nizier-sous-Charlieu en janvier 2024,

    aux Jeudis des Boiseries.

    J'en parle ici.

     

    Dessous les cintres - INÉDIT

    Le livre est arrivé ce 10 novembre 2023 dans sa version papier.

    Dessous les cintres - INÉDIT

     

    Le texte virevolte entre souvenirs de jupes, salopettes, pulls, tee-shirts,

    chemisiers, jupons,

    dessus, dessous,

    pantys, chaussettes,

    robes, jeans et autres pyjamas...

    Dessous les cintres

     

    Un demi-siècle de vêtements,

    de souvenirs,

    de vie…

     

    Dessous les cintres

     

    Ce garde-mémoire vestimentaire d’un peu plus de 200 pages

    permet,

    le temps de quelques essayages,

    de parcourir une existence,

    ou du moins, certaines facettes de cette dernière.

     

    Dessous les cintres

     

    Au rendez-vous : émotion, souvenirs.

    Universalité, sans doute, aussi.

     

    C'est vous qui me le direz.

     

    Dessous les cintres

     

    Un extrait ?

     

    L'incipit

     

    1965

    Cadeau de naissance et pull bleu layette

    Du 10 septembre 1965, c’est sans doute l’unique cadeau conservé. Maman, comblée, affirmait qu’avec tout ce qu’elle avait reçu, on pouvait quasiment m’habiller jusqu’à l’âge de deux ans et ouvrir un magasin de layette. La médaille en or mordillée sur laquelle j’ai fait mes dents a dû m’être plutôt offerte par la suite, pour le baptême, le 26 septembre. De même ai-je reçu la croix en or, ramenée de Madagascar par la tante Thérèse, pour mon premier anniversaire. Ainsi, le vêtement sans conteste le plus ancien de « la petite Annette », « Nanette », « Boucles d’or », trésor toujours en ma possession, date de mon arrivée sur terre. Alors que maman a eu sept enfants, elle a mis de côté, jamais abandonné cette belle pièce, rare et précieuse, de mon tout premier trousseau. C’est un haut de bébé, choisi pour moi sur l’île malgache, où ils vivaient alors avec leurs trois enfants, par la sœur de papa et son mari Marcel, enseignants tous les deux : presque une mini-robe blanche, froncée au col et aux poignets, rehaussée d’un fil élastiqué bleu. Maman me l’a confiée, magnifique, elle vient de ce qui était considéré à cette époque lointaine comme le bout du monde. Cette brassière d’exception, de bien plus d’un demi-siècle, j’imagine que je l’ai peu portée : on sent que cet habit de valeur, magnifique, pas du tout taché ni délavé, qui n’a pas dû rester à ma taille bien longtemps, n’est sorti qu’en de très rares occasions de la penderie enfantine.

    Attendait-on un garçon, selon la logique des couleurs d’autrefois ? Il n’était pas alors question de connaître le sexe de l’enfant à l’avance. Les échographies, rarissimes, débutaient à peine. Maman m’a toujours affirmé que peu importait à leurs yeux, à papa et elle, le sexe de l’enfant à naître. Seule comptait la joie éprouvée devant une nouvelle vie. Avec mon frère né dix ans avant moi, mes parents avaient déjà obtenu le fameux « choix du roi ». Je suis néanmoins la quatrième fille à avoir pointé mon nez chez les Poiré, cinquième enfant de ce qui serait une tribu de sept : on pouvait compter sur un bébé de sexe différent, afin de varier les plaisirs. Je n’ai jamais songé que ma féminité avait pu causer la moindre déception. Peut-être chez ma tante, qui sait ? Heureusement, pas chez nous.

    Par la suite, les codes très sexuellement différenciés du rose et du bleu pour habiller les bébés se sont émoussés. Je suis vraiment de l’après-soixante-huit. Les enfants ne sont plus vêtus de façon aussi réglementée. Si l’on consulte les catalogues actuels de layette, après les orangés, vert pomme fleuris des années 70, puis les jaune paille des années 90, ou les vert anis des années 2000, les parents emmaillotent désormais leurs petits en bleu marine, gris, voire noir. Les modes évoluent. Les doudous et nounours peuvent se trouver actuellement dans des gammes d’anthracite et de grège tristes à mes yeux. N’empêche, la couleur supposée masculine du fil plissant l’étoffe blanche est peut-être aussi la raison pour laquelle ce bel habit offert par ma tante expatriée n’a pas été trop endommagé. Ou plutôt... maman le trouvait « trop beau » pour oser me le faire porter, comme les fameux « habits du dimanche » que l’on usait à peine. En attendant, elle n’a pas dû l’utiliser pour les deux autres enfants qui ont suivi, cinq, puis sept ans après, deux garçons pourtant : ce haut m’était destiné, et, même si, manifestement, ce n’en est pas une, j’y vois une robe, très féminine, impossible d’en travestir un garçonnet joufflu.

    (...)

     

    Dessous les cintres

     

    La tentation est grande de donner ici

    à lire

    quelques autres extraits.

     

     

     

    Dessous les cintres

     

    Papier intérieur Bouffant 90 grammes blanc

    Pelliculage brillant

     

    Dessous les cintres

    30 euros par exemplaire

    PAPIER,

     

    frais d'expédition inclus

    et dédicace assurée.

     

    Une version PDF

    envoyée par les ondes

    est aussi envisageable :

    10 euros.

     

     

    Dessous les cintres

     

     Un autre extrait ?

     

    (...) J’ai porté également à tous les âges de la vie, par la suite, diverses robes tee-shirt droites ou légèrement évasées, sans manche, aux bordures en passepoil assorti, et des jupons de danseuse de flamenco. « La robe » ou « la jupe » de l’été, à chaque nouvelle saison. Elles se ressemblent, en réalité, unies, fleuries, sans chichi, à sécher rapidement : l’une verte, l’autre noire, la troisième rouge, bleue... Elles tournoient, ces robes, imprimées, jupes aériennes, dans lesquelles transpirer, s’amuser. Elles se substituent chaque fois à la précédente, sans effacer le doux souvenir des autres, en une sarabande joyeuse. Quant aux jupons, larges, bouffants, longs presque jusqu’aux pieds, à froufrous, à fronces, à bandes, à volants, de coton indien ou gipsy, exotiques, vivement colorés, légers, doux, absorbants, hippie chic, amples, fluides, bohèmes, s’élargissant vers le bas, je les ai tous appréciés. Ces jupes de gitane, voletant, sans cerceaux, libres, certaines toujours dans mon armoire, datent quasiment de mon adolescence. Je m’en pare encore, et je pirouette, virevolte, malgré mes bientôt soixante ans. (...)

     

    Dedans, les cintres, vides, me narguaient.

    J’ai pleuré.

    Je me suis étonnée qu’il puisse en rester tant.

    (...)

     

    219 pages

    Doc carré collé pour la version papier

    11 X 17 cm

     

    Si vous avez envie d'en lire davantage,

    n'hésitez pas à commander cet ouvrage INÉDIT,

    introuvable en librairie,

     

    disponible auprès de moi-même,

    uniquement.

     

    Un immense merci à Patrick,

    qui m'a poussée, encouragée,

    aidée à aller au bout de ce projet,

    dont je doutais...

     

    Quelle chance

    de l'avoir rencontré !

     

     Merci à B. et L.,

    les premières lectrices

    à avoir commandé l'ouvrage...

     

    Et puis quelques-uns de

    vos autres commentaires...

    S.

    Je voulais vous féliciter pour votre autobiographie "Dessous les cintres". J'ai adoré !

    Bravo ! Quel talent de raconter votre vie en prenant comme angle d'attaque tous les vêtements et accessoires que vous avez portés, usés, aimés ou détestés...Quelle richesse de vocabulaire pour décrire les tissus, les étoffes, les matières, les coupes, les couleurs...Vous êtes née en 1965 comme moi et j''ai connu les mêmes effets de mode que vous. Mais vous étiez résolument anticonformiste depuis votre plus jeune âge! (...)

     

    C.

    J'adore cette mémoire ! Ces émotions associées à des fringues.

    J'ai eu ma première fringue perso à quinze ans.

    Un gilet matelassé, mon premier jean.

    Ce livre est merveilleux : à travers ces souvenirs,

    on se plonge dans les réminiscences d'enfance.

    Ce sont des madeleines de Proust : ce n'est pas commun.

     

    C.

    Je n'ai pas pu encore le lire : ma compagne me l'a pris, tout de suite, et chaque matin, elle me parle de sa lecture de la veille. Ces souvenirs sont les siens...

     

    B.

    Idem pour moi. Ce livre est un délicieux bonbon.

    Je me suis surprise à sourire, me revoyant à des moments oubliés, comme ce short bouffant aux élastiques que j'ai détesté. 

    Merci pour tant de bonheur : hâte de lire le prochain.

     

    A.

    C'est à la fois drôle, ma jeunesse, même si nous ne sommes pas de la même année : automatiquement, ça me renvoie à mon enfance, mon adolescence, les talons, les modes, les marques, l'épisode de la "virgule"...  J'ai aimé passer d'une anecdote à l'autre : ce livre, je l'ai lu d'un trait. Il est bien écrit, j'avais envie de savoir la suite. Chaque moment nous renvoie à notre passé. Le coup du pantalon, on l'a tous fait. Et la communion... Je ne pouvais pas m'arrêter de lire.

    Mais ce n'est pas seulement amusant : j'en avais la larme à l'œil, avec les cintres.

     

    A.

    Je me suis replongée dans le passé. J'ai ri ! Le coup des "pattes-au-gaz" m'a amusée. Moi aussi, je croyais que ça s'écrivait ainsi. Plein de vêtements me sont revenus. C'est nostalgique. La machine Singer m'a rappelée ma mère. Ma maman en avait une, même si je ne sais pas si elle l'utilisait. Mais elle en avait une. Je m'en suis souvenue. Et les chaussures, à talons compensés, vertes, évidemment, comme le pantalon que j'avais à l'époque.

     

    I.

    Oui, à la demande, c'est le plus écologique.

     

    S.

    Quelle bonne idée Anne ! Les extraits du nouveau livre me donnent bien envie. C'est vrai que certains vêtements évoquent de doux souvenirs.

     

    B.

    Hâte de le réceptionner.

     

    L.

    Ce livre est pour moi. Contente de le lire.

    J'aime bien la couverture.

     

    N.

    J'ai bien reçu ce jour votre envoi merci de tout cœur.
    Je vais pouvoir lire devant un bon feu de cheminée.
     
     
    L.
    Je garde l'enveloppe : elle est originale.
    On trouve des livres de toi à la bibliothèque d'A. (...)
     
     
    M.
    Quelle belle idée, quel beau titre !
     

     

     

     

     

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