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Ateliers d'écriture 2015
Médiathèque Roanne
La presse en parle...
Le journal Le Pays Roannais
du 12 novembre 2015 se fait l'écho de ces ateliers...
Merci à Véronique Chassain pour son article.
Il rend parfaitement compte
de l'atmosphère et de l'esprit de ces moments de partage
Les ateliers d'écriture ont joyeusement repris,
ce samedi 26 septembre et 3 octobre puis le 7 novembre 2015.
Plus qu'un rendez-vous, le 21 novembre à venir...
3 octobre 2015
Fortement inspirés
par la thématique de ce trimestre à la Médiathèque,
la danse,
et en élargissant, la musique,
ils se sont avérés bien rythmés...
26/9/15
L'atelier se déroule dans une salle toute vitrée,en bas, côté IUT :on se croirait au cœur d'un vaste paquebot.Nous voilà partis pour un grand voyageau pays des mots...Pour ceux qui n'ont pas pu participer,inscrivez-vous pour les prochains ateliers !Il reste deux dates.- le samedi 7 novembre 2015- le samedi 21 novembre 2015De 10 heures à 12 heures... 30...Les inscriptions ont lieu,comme chaque année,à l'accueil de la Médiathèque.Suivez-moi,et admirez la belle concentrationde ces temps d'écriture :26/9/15
26/9/15
26/9/15
26/9/15
26/9/15
26/9/15
Pour ne pas nuire à l'attention générale,
je n'ai pas osé prendre des photographies
pendant les moments de lecture en sympathie,
où l'on rit et sourit,
dans la confiance
et l'écoute
partagées.
3/10/15
Vous n'avez là que des périodesde haute concentration,
d'inspiration...
C'est chouette aussi !
Livres heureux
50 X 50 cm
2013
Post-scriptum :
En principe, je ne donne jamais à lire ce que j'écris de mon côté,
pendant que les participants transpirent à grosses gouttes.
Mais je vais m'offrir le luxe d'une exception.
J'avais proposé, comme sixième piste d'écriture :
"La petite musique qui est en..." (lui, elle, moi, l'Afrique, Avignon....)
Chaque participant s'est lancé, de son côté,
à écrire,
selon son rythme,
ses envies.
N'hésitez pas, d'ailleurs,
chers participants,
à ajouter une trace de vos propres textes ci-dessous,
dans les commentaires.
Quant aux visiteurs de passage sur ce blog,
vous pouvez aussi nous laisser un petit signe de vie...
3/10/15
De mon côté, je n'ai pas pu retenir mon stylo :
La petite musique qui est en chacun
se fait entendre lors des ateliers d'écriture :
rires, larmes, émotions.
C'est ce qui me plaît dans cette aventure,
les partitions changent, les notes ont beaucoup en commun,
solfège intuitif et partagé.
Mais chacun son rythme, sa clef.
Chacun son tempo.
Les voix sont uniques,
et le message qu'elles véhiculent aussi.
Merci à vous tous
de nous offrir ainsi cantate, rock, aria,
chanson décalée, samba,
tango :
tous ces mots...
Les funambules
Détail toile Anne Poiré et Patrick Guallino
acrylique sur toile
100 X 80 cm
Retrouvez ci-dessous tout le programme de la Médiathèque :
Comme l'annonce la Médiathèque dans son mail informatif :Atelier d’écriture avec Anne Poiré
Une joyeuse farandole de jeux d’écriture.Pour information,
en raison de coupes budgétaires drastiques à la Médiathèque, les ateliers ne reprendront pas sous cette forme l'année prochaine. Profitez donc des deux dernières propositions de ce mois de novembre...
Soyez attentifs aux propositions plus ponctuelles
que je vous ferai par la suite...
Pour lire un article précédent
annonçant ces ateliers, cliquez là.
Et d'autres ateliers,
par exemple aux Arcades cet été 2015, cliquez ici.
Tags : Poiré, 2015, médiathèque, Roanne, atelier d'écriture, rendez-vous, joie, écriture, création, lecture, en sympathie, bibliothèque, confiance
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Commentaires
9JosetteJeudi 8 Octobre 2015 à 11:30Un texte du 26 septembre 2015 :
C’était comme un balai mais c’était à franges. Ça avait de grandes franges qu’il fallait tremper dans l’eau. Donc ça n’était pas un balai. C’était comme une serpillère mais on n’avait pas à la tordre puisque ça n’était pas une serpillère. Le seau était comme un seau et l’eau comme de l’eau. Le carrelage, il était comme un carrelage dans une cuisine dans laquelle on avait cuisiné. Mes pieds, ils étaient comme mes pieds mais pourquoi est-ce que soudain ils étaient pleins d’eau, que le carrelage était toujours sale, que je marchais sur les franges ? Dans un ballet endiablé, je me bagarrais avec ce balai moderne que cette mijaurée de Dodo m’avait offert pour mes 55 ans. Mais au fait, ces 55 ans, c’était bien des 55 ans ?
et un autre du 3 octobre :
La vie est comme une aquarelle, les couleurs se mélangent, palissent. On ne sait pas au début ce que sera la fin, on ignore ce que nos couleurs vont devenir. Il y a des aquarelles très bien réussies, d’autres un peu ratées, mais toutes sont là exposées. On les regarde ou on les ignore. Chacune d’elle a sa brillance ou sa souffrance, toutes ont cheminé et se sont arrêtées à un moment dans le regard de l’autre pour y laisser un rayon de soleil ou une ombre.
Juste une précision, car les mystères de l'informatique ont associé les textes de Michelle et ceux de Catherine en une même entrée... J'avais ajouté un commentaire, concernant la contribution de Catherine, commentaire qui s'est curieusement effacé :
De la part de Catherine, productive et souriante, qui nous prouve ainsi que même en situation de handicap - visuel, pour sa part - les ateliers d'écriture sont ouverts à tous.
Ses textes commencent à : Atelier d’écriture d’Anne Poiré Samedi 26 septembre 2015
Si j’étais une danse, je serais la valse lente des tortues…
Je le précise car, par un hasard que je ne peux m'expliquer, les contributions de Michelle comme celles de Catherine ont fusionné en un même commentaire.. Sourires sourires ! L'essentiel, c'est que tout le monde puisse se régaler à lire vos productions, à l'une et à l'autre. Merci encore pour votre participation aux ateliers, et pour vos textes déposés ici en souvenir de ces bons moments partagés.
Merci Michelle pour cette généreuse contribution, qui colore un peu plus cette page "ateliers d'écriture de la médiathèque de Roanne". Des sourires... Et à bientôt !
6MichelleLundi 5 Octobre 2015 à 09:33Voici quelques textes de l'atelier du 26 septembre :
(les mots en italique correspondent aux inducteurs d'écriture)
La petite musique qui se cache au fond de lui peine à éclore. Elle fredonne en sourdine une mélancolie irisée mais secrète. Tantôt elle se métamorphose en rage métalleuse, tantôt elle scande un rap bien senti ou se console dans un reggae généreux. D’autres fois, elle syncope en jazz langoureux ou s’amuse en chanson décalée.
La petite musique qui se cache au fond de lui attend son heure, en répétant ses gammes.
C’était comme un ballet. Les feuilles dorées virevoltaient dans la bourrasque. Dans le mugissement du vent, elles jouaient les fantômes multicolores.
Quelques jours plus tard, quand les ramures seraient dépouillées, viendraient des créatures rugissantes. Alors, la danse n’aurait plus rien de solaire. Au ras de terre, les souffleries assourdissantes annonceraient le grand engloutissement des joyaux d’automne dans l’aspirateur municipal.
Les petits bonheurs du jour étaient depuis bien longtemps l’antidote à la fatigue, à la menace d’effondrement.
Chaque matin, en ouvrant les volets, il s’appliquait à contempler le ciel. Souvent, il aurait voulu traduire en mots la beauté capricieuse des nuages et, toujours, il se heurtait à l’impossibilité d’un tel défi. Alors, le café fort et brûlant venait à sa rescousse, second petit bonheur.
Au fil du jour, d’autres suivaient, une balade, un coup de fil, un travail enfin mené à bien, un sourire inattendu, jusqu’au bonheur du moment où la couette moelleuse lui ouvrait les bras de Morphée.
Un matin, il se réveilla en sursaut avec le sentiment poignant que de cette moisson de petits bonheurs naîtrait quelque chose d’insoupçonné et de tout proche. Aussitôt, il nota dans son carnet la phrase qui s’imposait avec la force de l’évidence : « Seule, la poésie sauve le monde ».
</style>
Atelier d’écriture d’Anne Poiré
Samedi 26 septembre 2015
Si j’étais une danse
Si j’étais une danse, je serais la valse lente des tortues…
La vie tourne, tourne, tourne bien plus vite que moi qui, au diapason bien bas, chante mon propre « la »…
La première fois que j’ai dansé…
La première fois que j’ai dansé, c’était avec mon père. Ne pouvant résister à un paso doble, il réveillait la maisonnée avec la radio à cinq heures du matin…
Café, musique et tourbillons ! Maman, prudente, se prélassait au lit attendant que le cyclone se calme…
Quant à moi, école oblige, je me levais rejoindre mon hidalgo en transe qui enchaînait ses danses…
Choisir dans la liste quelques mots :
Domino
Domaine
Document
Réglisse
Farandole
Fabuleux falbalas
Myriade
Dans le fabuleux falbala de mes souvenirs, ressurgit Domino…
On l’appelait Dominique mais en fait, il s’appelait Marius…
Peu de gens connaissaient ce secret à la confiserie où il travaillait.
Des bâtons de réglisse, il ne voyait que les cartons car il était livreur.
Autre liste :
Dodo
Cadeau
Réveil
Donner
Rébus
Mijaurée
Rami
Solaire
Ami
Judo
Mirrador
farcir
Deux amis jouaient au rami, l’un très grand, l’autre petit…
L’un était blanc, le second tout gris.
Le premier, exubérant, intimidait l’introverti qui aimait vivre au ralenti. Quand son copain montrait les dents vexé d’être le perdant, il rentrait vite dans sa coquille et attendait tranquillement que la chance tourne en faveur du conquérant…
Malgré leurs différences notoires, une immense amitié unissait ses deux êtres dont le jeu était le commun territoire.
Que l’on soit né grand blanc ou petit gris, que l’on soit né en mer ou qu’on adore la pluie, il y a toujours un terrain d’entente où respect, humour et sentiments comme des cartes de cœur, se mêlent en s’amusant.
C’était comme un ballet…
C’était comme un ballet dans l’opéra désert. Les décors s’animaient en une magique danse.
Les dieux de plâtre grec et non de pâtre grec, comme chantait notre vieux Moustaki… Les dieux, donc, réveillés au milieu de la nuit accordaient leurs violons.
La petite musique qui est dans ma tête m’entraîne dans un pays lointain que je ne connais pas mais qui parle à mon âme. Ce sont des airs tziganes, polonais ou du folklore juif qui font battre mon cœur, surgissant d’un passé que tout le monde a tu…
Les petits bonheurs du jour
Ça commence au réveil avec mes trois tartines et mon café fumant. Ensuite, tout le long du jour c’est une succession d’instants-cadeaux ; j’aime toutes les saisons qui apportent leur propre rythme que je ne demande qu’à suivre sans aucune résistance. …
Face à cette partition, j’ai compris que les symboles qui deviendront des notes immatérielles, forment des ponts entre nos divers sens. La main qui trace imagine le son… dont je vois la portée des lignes
De ce bal, que dire ?...
Il n’avait pas regardé les danseurs en bas sur la piste.
Emporté par le tempo, le batteur s’évadait d’une existence trop fade. Déjà tout petit, il tapait sur tous les récipients qui passaient à portée de fourchette. D’où venait cette manie qui le fera, même encore des décennies plus tard, sursauter au beau milieu de ses rêves?...
Merci Mésange Bleue pour ce texte peuplé d'habitants, de musique, de douceur, de mots et de bonheur... et surtout de vous !
Un grand sourire coloré...
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Mercredi 30 Septembre 2015 à 17:27
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Mésange BleueMercredi 30 Septembre 2015 à 10:08
Merci à vous mes anges bleus !
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3Mésange BleueLundi 28 Septembre 2015 à 12:14"La petite musique qui est en moi est peuplée d'habitants qui dansent du bout des doigts, du bout de leurs silences. Le rythme s'accélère, les pas se font plus saccadés, droit devant ! En marche moussaillons ! Puis un rythme endiablé prend le pas ! Les corps se déchainent, rien ne les freine. Un nouveau rythme plus fluide les enveloppe, les corps s'envolent , légers, des arabesques se dessinent, les yeux se rencontrent, des papillons bleus ici et là ...et la terre rappelle ses enfants, ils s'allongent, ou restent debout , ils écoutent leur danse intérieure, la vie qui est là plus que jamais. Et comme une vague, chante la petite musique qui est en moi, peuplée d'habitants..."
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Merci Josette pour cette participation à l'atelier... et cette contribution au blog ! Des sourires sans doute aussi du côté de Michelle, qui, si j'en crois mon petit doigt, ne doit pas être pour rien dans cette mise en ligne.